Mis à jour le 5 janvier 2020 – En ce début d’année, après les évènements qui ont secoué notre société, et si nous prenions une pause pour développer le cœur affectueux.
« L’amour affectueux rend notre esprit pur et équilibré, et prépare la base permettant de faire naître l’amour qui se préoccupe du bonheur de tous les êtres vivants* ». La méditation sur le cœur affectueux est un fondement de la pratique en yoga. Lorsque le professeur de yoga dit : « apprenez à lâcher prise… » tout vient de l’attachement que l’on a aux choses, aux êtres, à notre ego qui cause de la souffrance lorsqu’on nous n’obtenons pas ce que nous désirons ou sommes séparés de ce que nous aimons. Comment se préparer au cœur affectueux ?
Le cœur affectueux pour tous les êtres vivants
Notre esprit nous a habitué à porter un jugement. « J’aime… je n’aime pas… » Or cette vue est incorrecte car en étiquetant sans arrêt, notre esprit devient déséquilibré. Par exemple nous nous attachons trop à une personne ou nous préférons être distant d’une personne qui nous a mis en colère. C’est la source de problèmes dans notre quotidien car nous oublions que l’autre est une expression même de la Vie comme nous. En considérant notre lien d’interdépendance avec tous les êtres vivants, nous pouvons développer une vue plus juste envers tous.
La méditation de la compassion
Elle consiste à faire naître le sentiment que l’on souhaite le meilleur pour l’autre comme une extension de soi. Voici un exemple de méditation de la compassion possible :
- Considérer tous les êtres vivants comme une expression de la Vie et donc comme soi, une goutte dans le vaste océan.
- Développer le sentiment de vouloir le bonheur pour les autres :
- Pour un / des proches et amis
- Pour une personne avec qui c’est difficile, qui nous a fait du mal
Pour vous entraîner à développer ce sentiment, vous pouvez souhaiter le meilleur : « je développe une grande compassion pour toi et souhaite dissiper tes souffrances et t’aider en t’apportant joie et bonheur. »
C’est ce qu’on appelle l’esprit de bonté.
*Guéshé TaKelsang Gyatso