La médecine Ayurvédique est un savoir plurimillénaire. Des sources mythologiques rapportent qu’il y a environ 8000 ans, de grands maîtres vivant dans les Himalayas ont reçu directement dans un état de profonde méditation les connaissances sur l’univers physique avec les états de la matière, sur la santé du corps humain et son harmonie avec l’ordre naturel. Guidés par la compassion, ces maîtres sont descendus des montagnes pour partager ce savoir au peuple.
Ce qu’il faut savoir avant de commencer avec la médecine ayurvédique :
La médecine ayurvédique et la médecine allophatique peuvent faire bon ménage.
Souvent on oppose les médecines pour avoir une seule médecine comme référence. Or chacune peut avoir son utilité. Comme l’a indiqué Amma lors de la conférence internationale sur la Médecine Intégrative en 2017 : « Les médecines modernes, qui sont souvent issues des seuls procédés chimiques, peuvent apporter un soulagement immédiat ou une guérison, mais les composés chimiques détruisent bien d’autres cellules et présentent ainsi de nombreux effets secondaires. Les traitements ayurvédiques, quant à eux, sont faits à base de plantes naturelles n’ayant pas d’effets secondaires et fonctionnant très bien. Il est alors bon de comprendre que dans certains cas la médecine moderne puisse être nécessaire, mais que dans de nombreux autres cas, l’ayurveda donne de meilleurs résultats. » (Source : Embracing the world).
La médecine ayurvédique tient compte de la constitution individuelle (prakriti) de chaque patient.
En Ayurveda, il faut tenir compte des particularités de chaque personne. Les états de la matière ont une incidence sur le corps humain mais chacun est constitué différemment. Cela est appelé Prakruti qui peut être traduit par « constitution individuelle ». Durant une consultation ayurvédique, cette constitution est définie par une série de questions et un examen. Le traitement et les recommandations données au patient va changer selon sa nature de constitution, de déséquilibre en accord avec la saison.
L’Ayurveda demande l’engagement du patient dans sa santé.
Il s’agit là bien souvent d’un point qui demande l’ouverture d’esprit et transformation du patient. Il ne s’agit pas de prendre simplement un médicament mais de mettre en place de nombreux changements dans l’hygiène de vie du patient. L’Ayurveda propose en effet un chemin de santé et de guérison durable grâce à l’effort personnel du patient.
L’Ayurveda guérit doucement.
Aussi, la médecine ayurvédique demande de la patience car appliquer des changements dans sa vie demande du temps, que nettoyer et évacuer naturellement les toxines selon le degré demande du temps, que transformer son état d’esprit demande du temps…
Le massage est un pilier de l’Ayurveda (agni, intestin, accumulation des toxines)
Le massage est une pratique phare de la médecine ayurvédique car elle prend en considération ‘Agni’ qui est le feu digestif d’une personne. C’est en général la première chose à vérifier dans les cas de déséquilibre. Grâce au massage utilisant de l’huile avec des plantes ayurvédiques, le praticien parvient à éliminer les toxines, à soulager, à soigner.
L’Ayurveda n’est pas une médecine alternative
On parle souvent de médecine douce ou alternative. Or l’Ayurveda est une médecine plurimillénaire et les plantes ne sont pas douces. Elles sont les premières à l’origine des médicaments avant qu’il y a ait un processus chimique en laboratoire. On pourrait plutôt parler de médecine traditionnelle et holistique au même titre que la médecine chinoise, tibétaine, chamanique.
Prévenir vaut mieux que guérir.
En médecine ayurvédique, on ne traite pas uniquement quand on est malade. Au contraire, il vaut mieux s’y prendre avant pour éviter de tomber malade. Pour cela, la connaissance de soi, la compréhension de sa relation aux saisons, l’alimentation, l’hygiène de vie sont très importantes.